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Les populations du village de Kouakoublékro dans la sous-préfecture de Languibonou, département de Béoumi ont vécu un drame qu'ils n'oublieront pas de sitôt. C’était dans la matinée de samedi 12 septembre 2020.

Luc N'guessan Kouassi, pasteur et guérisseur de la folie de tout genre, âgé de la quarantaine révolue et son épouse Marceline Kouakou Affoué vivent dans le village de Kouakoublekro sur l'axe Bouaké-Béoumi, dans leur camp de prière et de guérison. Sa dulcinée attend un enfant. Le jeudi 10 septembre, le couple décide d'aller rendre visite à la dame qui est comme leur maman à Languikro dans un village voisin à quelques encablures de leur village. Après de bons moments passés ensemble, le couple décide de rentrer.

Sur le chemin du retour, ils découvrent un chiot avec un collier de cauris au cou. Amoureuse des animaux de compagnie, madame décide de prendre le chiot avec elle et l'envoie à la maison. Arrivé à la maison, le chiot refuse toutes les nourritures qu'on lui présente. Le vendredi 11 septembre, Marcéline Affoué, l’épouse du pasteur, accouche d'une jolie fillette au centre de santé du village. Le lendemain, samedi 12 septembre, la nourrisse fut libérée pour regagner son domicile. Aux environs de 7 heures, la dame décide d'aller prendre son bain avant de s'occuper du nouveau-né. Une fois dans les toilettes, sa fille de 13 ans qui veillait sur l'enfant eut l'envie d'aller aux toilettes laissant le bébé seul et le chiot au salon.

A son retour, elle découvre le chiot en train de dévorer le bébé. Prise de panique, elle alerte sa mère qui était sous la douche. Elle sortit en toute hâte avec un morceau de pagne à la taille, entre au salon pour voir ce qui s'y passait. Elle tombe sur l'incroyable, le chiot à coup de gueule en train de dévorer son bébé par le cordon ombilical.

Aussitôt, elle  alerta son mari qui n'était pas loin de la maison. Ils conduisent le nouveau-né dans le centre de santé du village. L'infirmier les renvoya au CHU de Bouaké pour opération chirurgicale.

Après l'opération chirurgicale, la fillette a survécu. Les parents très abattus n'arrivent pas à croire en ce miracle du Dieu, le Tout-puissant. Suite à ce drame, les parents ont aménagé au quartier N'zuekro à Bouaké. La vie de l'enfant désormais hors de danger.

 

Oscar Kouassi, correspondant régional