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Un député du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, pouvoir), ex-homme de confiance du président déchu, Blaise Compaoré, Salif Diallo, a été élu mercredi soir, à la présidence du Parlement post-insurrectionnel.

 

Salif Diallo a recueilli 78 voix contre 43 pour son challenger Adama Sosso de l’Union pour le progrès et le changement (UPC). La rédaction du règlement intérieur de la nouvelle assemblée nationale a été confiée à un comité ad hoc de 22 députés.

 

« Nous devons mener ce travail (voter les lois, consentir l’impôt et contrôler l’action gouvernementale) en nous collant aux aspirations populaires. Si notre auguste Assemblée venait à se démarquer des intérêts populaires, nous connaitrons un sort plus triste que nos devanciers », a déclaré M. Diallo à ses collègues.

 

L’investiture mardi, du président Roch Marc Christian Kaboré et la validation, mercredi, des mandats des nouveaux députés, augurent du retour à l’ordre constitutionnel, interrompu par la chute du président Blaise Compaoré, en octobre 2014.

 

Roch Kaboré et Salif Diallo, des proches collaborateurs de Blaise Compaoré avaient quitté le navire présidentiel en janvier 2014, pour renforcer l’opposition dans sa lutte contre un autre mandat de M. Compaoré en 2015, rappelle-t-on.

 

(AIP)