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Lancée, depuis mars 2017 avec un effectif de 3000 hommes, l’opération « Epervier 2 », a été réactivée, ce jeudi à Abobo avec cette fois un appui d’effectif de 537 éléments de la police, de la gendarmerie et du centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO). Les forces armées de Côte d’Ivoire devront se joindre à l’opération plus tard, comme l’a indiqué le Préfet de police d’Abidjan Joseph Yao. Epervier 2 visant à sécuriser les populations du District d’Abidjan. « Nous allons mettre l’accent sur la commune d’Abobo. Ce n’est pas un phénomène nouveau ni une opération nouvelle. Nous avons une mission de sécurisation à accomplir », a souligné, le préfet Joseph Yao. Précisant que « nous allons sécuriser les personnes et leurs biens, casser les fumoirs existants
et interpeller les personnes indélicates ». Il a par conséquent demandé à ses hommes d’être professionnels et d’œuvrer dans les limites du respect des droits de l’homme : « On vous demande d’être professionnels. On doit ramener ceux qui posent des actes peu ordinaires dans les commissariats. Il ne s’agit pas d’une opération de vengeance ou de prendre les populations en ennemis », a-t-il insisté. Selon le Préfet de police, l’opération « Epervier 2 » durera jusqu’à ce que le sentiment de sécurité revienne et que les populations se sentent rassurées. Toutefois, Joseph Yao a appelé les populations à « ne pas exagérer le phénomène des enfants de difficulté avec la loi ». « Nos baromètres qui nous permettent de jauger le niveau d’insécurité, nous indiquent qu’il n’y a pas d’exagération du phénomène ».

A.K.