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Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat.

Sans surprise, Donald Trump a annoncé jeudi que les Etats-Unis se retiraient de l’Accord de Paris sur le climat. “Nous sortons”, a déclaré le président des Etats-Unis sous les applaudissements lors d’une cérémonie à la roseraie de la Maison blanche lors de laquelle il a qualifié les conditions économiques et financières liées à l’Accord de Paris de “draconiennes”.

“Dans le but de remplir mon devoir solennel de protéger l’Amérique et ses citoyens, les Etats-Unis se retireront de l’Accord de Paris sur le climat”, a déclaré le chef de la Maison blanche.

Mais, a-t-il ajouté, les Etats-Unis vont entamer des négociations, ou bien pour revenir dans l’Accord de Paris, ou bien pour “entrer dans une nouvelle transaction sur des termes qui soient équitables pour les Etats-Unis, leurs entreprises, leurs salariés, leur population, leurs contribuables.”

Le président américain juge en effet l’Accord trop coûteux pour les Etats-Unis. “Si nous y parvenons, tant mieux, sinon tant pis.” a ajouté le président américain.

Promesse de campagne

Après des semaines d’atermoiements, l’homme d’affaires septuagénaire tient ainsi une de ses promesses de campagne au nom de la défense des emplois américains. Donald Trump s’était engagé à abandonner un accord multilatéral scellé fin 2015 dans la capitale française et voulu par son prédécesseur Barack Obama, et visant à limiter la hausse de la température moyenne mondiale.

De nombreuses voix sur la scène internationale (Chine et UE en tête) ou dans le monde des affaires et au sein même de son administration, l’ont appelé à revoir sa position, rappelant l’urgence d’agir face au réchauffement en cours. Manifestement cette ligne ne l’a pas emporté.

Condamnation internationale

Barack Obama a aussitôt jugé dans un communiqué que son successeur “rejetait l’avenir” tout en affirmant que cette décision n’entraverait pas les progrès écologiques dans le reste du monde. Dans un communiqué, le démocrate a rappelé que l’accord n’avait pu voir le jour, en 2015, que grâce au “leadership américain sur la scène mondiale”.

De même, l’ancien vice-président américain Al Gore a condamné cette décision qu’il juge dans un communiqué “dangereuse et indéfendable”.

M6info