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La Côte d’Ivoire retient son souffle à l’approche de la présidentielle d’octobre 2025. Derrière les discours feutrés du pouvoir, une seule question brûle les lèvres : Alassane Ouattara osera-t-il briguer un nouveau mandat ? Ou bien se décidera-t-il à désigner un candidat d'entre la demi-douzaine qu’il dit avoir soigneusement préparée ?

Les manœuvres visant à confisquer le pouvoir.

Depuis des mois, le chef de l’État souffle le chaud et le froid. Il promet la relève, mais verrouille chaque espace de liberté. Derrière lui, les clans du RHDP se déchirent pour décrocher l’onction suprême. La vérité, c’est qu’un seul objectif guide ces manigances : conserver le pouvoir coûte que coûte. Et le peuple ivoirien dans tout ça ? Écarté, humilié, réduit au silence. Les opposants sont radiés de la liste électorale, les voix dissidentes muselées, les jeunes exclus des choix qui engagent leur avenir. Mais la colère gronde parce que la Côte d’Ivoire n’est pas la propriété d’un homme, fût-il Président depuis quinze ans.

De la vision dynastique du pouvoir

Si par miracle il se ravissait à se présenter à la présidentielle d'octobre 2025, Alassane Ouattara compte s'inscrire dans une vision dynastique. Oui, Ouattara ne compte pas seulement désigner un successeur. Il veut après lui, prolonger son règne par procuration. Un président fantoche qui lui obéirait, un simulacre de démocratie pour habiller la continuité du système. Sauf que le Peuple a déjà trop souffert des transitions truquées et des urnes brisées ou dérobées.

Le Peuple veille. 

Ceux qui dans l’ombre, négocient leur part du gâteau doivent savoir que le Peuple n’est pas dupe. Il voit, il sait. La Côte d’Ivoire ne veut pas d’une succession télécommandée. Elle veut un vrai choix, une rupture avec la confiscation du pouvoir. Le 25 octobre 2025, l’heure de vérité sonnera. Et Ouattara, qu’il soit candidat ou qu’il tire les ficelles, portera la responsabilité de l'issue de ce scrutin. Un président qui manipule la démocratie pour s’accrocher au pouvoir met en péril l’avenir de tout un peuple. La Côte d’Ivoire n’est pas un royaume dont le trône est à transmettre, c’est une république dont l'orientation est décidée par les citoyens. Le peuple veille !

Une contribution de Michel Zrankayeu Diomandé