Côte d’Ivoire : Les problèmes de la jeunesse au cœur des travaux de la CEDEAO à Yamoussoukro
« Engager pour la CEDEAO, pour une nouvelle vision sur la jeunesse ». C’est le thème majeur autour duquel, réfléchissent les participants aux travaux de la capitale politique ivoirienne. Ouvert, le mercredi 12 février 2025 à l’institut polytechnique Houphouët Boigny de Yamoussoukro (INPHB), la jeunesse ivoirienne venue des 33 régions, experts en développement humain, responsables des instances de la CEDEAO, autorités administratives et politiques portent à bras le corps, la problématique liée à la jeunesse.
« Les assises de Yamoussoukro ne sont pas un événement isolé. Elles s’inscrivent, dans un processus plus large de consultation qui a été mené ici en Côte d’Ivoire depuis 4 ans et dans trois autres pays, notamment le Ghana, le Bénin et le Sénégal, pour cette première phase pilote », a rappelé Fanta Cissé, représentante pays, de la CEDEAO. Le conclave de Yamoussoukro vise à rassembler la jeunesse ouest-africaine, dialoguer avec elle et dégager ensemble la voie à suivre. A travers des programmes qui les rassemblent, comprendre la diversité de la jeunesse et son malaise et le dynamisme en cours, dans chaque Etat membre de la CEDEAO. Les activités lancées mercredi à l’INPHB, marque une étape cruciale dans l’engagement de la CEDEAO à insuffler une nouvelle dynamique à l’endroit de la jeunesse.
Cette étape de la Côte d’Ivoire est le dernier pas vers l’organisation de la conférence régionale de la jeunesse de la CEDEAO qui se tiendra très bientôt à Dakar et qui réunira les jeunes de tous les pays membres, pour valider les résultats de cette phase pilote.
« La CEDEAO accorde un grand intérêt à ces assises que nous avons commencées depuis 2024 au Sénégal, au Bénin et au Ghana. Aujourd’hui nous sommes en Côte d’Ivoire, à l’INP-HB, afin de pouvoir rencontrer les jeunes, discuter avec eux, échanger sur la problématique liée à leur statut ; comprendre leurs difficultés à pouvoir s’insérer sur le plan professionnel, économique et autres, dans la société. Susciter avec eux certains intérêts et voir quelles sont les actions concrètes que nous pouvons mener afin qu’ils se sentent intégrés dans les différents milieux de la société », a déclaré Fanta Cissé.
Prononçant son allocution d’ouverture, le directeur général de L’INP-HB, Moussa Abdoul Kader a dit la joie de son institut d'accueillir les assises de la jeunesse : « C’est l’occasion pour nous, de discuter de la problématique de la jeunesse de façon générale. Avec la problématique de l’AES, toutes ces questions nous amènent à nous interroger sur les problèmes vécus par notre jeunesse ivoirienne qui depuis le dernier recensement de la population, donne 75% de jeunes de moins de 35 ans. C’est un potentiel important. Cependant, il convient d’analyser techniquement et surtout de proposer un certain nombre de solutions, en impliquant surtout les acteurs. C’est-à-dire cette jeunesse qu’elle soit en milieu rural, urbain, qu’elle soit sans emploi ou en activité, soit autonome etc. Il est question d’analyser véritablement les problématiques de notre jeunesse », a-t-il confié.
E.K.