Côte d’Ivoire : Sangafowa-Coulibaly annonce la construction d’une usine d’affinage d’or
Bonne nouvelle pour l’Etat de Côte d’Ivoire et les artisans miniers. Le mercredi 30 avril 2025, à Abidjan, à la faveur de la clôture de l’atelier portant sur le thème ‘’Quelle contribution de la petite mine au développement du secteur minier en Côte d’Ivoire ?’’, le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a annoncé la construction d’une usine d’affinage d’or.
« D’ici la fin de l’année, nous allons lancer un projet de création d’une société d’affinage d’or. C’est un projet à fort potentiel économique qui va permettre de renforcer le comptoir national de l’or, de capter davantage de ressources car c’est l’aval qui commande l’amont », a-t-il précisé. Il a indiqué qu’avec cette usine d’affinage d’or, l’objectif est de parvenir à la certification qui est l’émanation de la qualité des normes sociales et environnementales. Le ministre Sangafowa-Coulibaly s’est également félicité des conclusions des travaux et a assuré qu’elles « ne resteront pas dans les tiroirs ».
En effet pour le ministre en charge des Mines, c’est parce qu’il y a urgence à agir que cet atelier a été tenu. Cette rencontre stratégique qui a réuni durant 3 jours, experts, opérateurs, ministères sectoriels et représentants de l’artisanat minier, marque une étape importante dans la formalisation et la valorisation de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (Emape). Les participants ont échangé autour de cinq axes majeurs : La contribution de l’Emape à l’économie nationale, le développement durable dans les zones d’exploitation, l’efficacité des procédures d’instruction des dossiers, les politiques d’encadrement pour une Emape résiliente, et enfin, le rôle de l’Emape dans l’équilibre social et le développement rural.
Ces discussions ont permis de dresser un diagnostic franc des défis du secteur que sont : l’exploitation minière et artisanale relativement informelle et persistante, faible rentabilité, pression environnementale et conflits sociaux. Pour ce faire, Sangafowa-Coulibaly a annoncé la mise en place d’un comité de suivi chargé de piloter une feuille de route plus complète, fruit des recommandations issues de l’atelier.
F. Ngoran