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Des individus non encore identifiés ont mis le feu à la camionnette de ramassage de riz mis à la disposition de l’organisation agricole, ‘’Diabo ville émergente’’, présidée par Rebecca Yao, cadre du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).

Les faits se sont déroulés dans la nuit du lundi au mardi à Diabo, localité située à 20 Km à l’ouest de Bouaké. La brigade de gendarmerie Botro, saisie, a ouvert une enquête pour épingler, recueillir les aveux de culpabilité de ces jeunes gens et les déférer devant le parquet du Tribunal de première instance de Bouaké afin de subir la rigueur de la loi.

Pour le moment, Rebecca Yao se perd en conjectures et s’interroge sur cet acte de vandalisme gratuit qui dessert plus la communauté que sa personne. Si aucun visage n’est pour le moment mis sur cet acte d’une gravité extrême, les enquêteurs ont déjà une piste…politique.

Et les visages des commanditaires se profilent à l’horizon tandis que l’étau se resserre doucement sur les exécutants. Un nom a pu être fourni aux enquêteurs et ce jeune homme est activement recherché. Dès que pris, la population de Diabo saura la raison pour laquelle des cadres du PDCI-RDA ont commandité cet acte criminel.

Selon les informations à notre disposition, le mardi 10 juin, aux environs de 4 heures 30 minutes du matin, les sapeurs-pompiers de Bouaké ont été alertés pour un départ d‘ incendie à l'usine des femmes de Diabo, l‘unité de transformation du riz N’zrama de Diabo. Sur place, ils ont trouvé le camion de transport des produits agricoles déjà entièrement calciné. Le feu a aussi menacé le bâtiment principal. Le camion, est un don du ministre d‘Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, pour soutenir la société coopérative ‘’Diabo Ville émergente’’.

Déjà, en octobre 2020, le bâtiment qui abrite l’usine de riz avait été vandalisé pendant la désobéissance civile. Les vandales ont emporté des équipements de l’unité de transformation de riz qui étaient déposés dans le bâtiment mais pas encore installés. Ils avaient aussi volé du matériel et brûlé les documents, les cassés des chaises et autres.

Cordel Aboubakar