Externat Sainte famille de la Riviera 2 : Les parents d’élèves dénoncent les décisions injustes de la direction
L’école catholique depuis des décennies jouit d’une bonne réputation au sein de notre société, bon nombre de parents de diverses confessions religieuses ont confié l’éducation de leurs enfants à l’enseignement Catholique au regard de la qualité et du sérieux des enseignants dont l’impact a contribué fortement à former plusieurs cadres de notre administration publique et privée.
« Si l’on ne remet aucunement en doute la qualité de l’enseignement donné aux élèves, il en est tout autre de la gestion administrative et financière qui laisse souvent à désirer ».
En effet, depuis quelques années, le collectif des parents d’élèves de l’externat Sainte Famille de la Riviera 2 rencontre de nombreuses difficultés auprès de la direction malgré les initiatives visant à la promotion et au rayonnement de cette école.
Force est de constater un mutisme et un mépris dont font montre les gestionnaires dans leurs attitudes et actions.
Le comité de gestion et la direction, agissent par abus auprès des parents d’élèves malgré les nombreuses récriminations portées à leur connaissance. Un véritable dialogue de sourd s’est installé entre la direction et le collectif des parents.
Le comité de gestion et la direction ont toujours brillé par leur absence lors des rencontres convoquées. Ainsi, le samedi 13 mai dernier au regard de la gravité de la situation, une réunion des parents d’élèves s’est tenue au sein de l’établissement. Cette réunion avait pour but de trouver une solution aux nombreuses divergences afin d’aboutir à un dénouement heureux. A quelques semaines des compositions de passage et de l’entrée en sixième, des problèmes se posent au nombre desquels le paiement des frais de la cantine du mois de juin alors que l’année s’achève fin mai.
Cette injonction de la direction dépeint négativement sur le résultat des élèves dans la mesure où les élèves n’ayant payé les frais de cantine sont renvoyés des cours quand bien même que la scolarité est soldée. La scolarité et la cantine n’ont aucun lien.
Outre cette situation, il y a les cours de renforcement que les parents sont obligés de payer pour les enfants qui passent leur temps à jouer dans les classes. Certes, les cours de renforcement sont obligatoires pour les classes de CM1 et CM2 mais une pression est faite sur les enfants des autres classes pour que ceux-ci puissent faire les cours de renforcement. La direction oblige les parents à inscrire les enfants moyennant la somme de 6000 francs par enfant et par mois.
Cette importante manne financière serait la chasse gardée d’un groupuscule qui met une pression sur les parents d’élèves pour solder les frais de cours de renforcement.
Au regard de l’image de qualité et d’excellence matérialisée par les excellents résultats produits, le bureau des parents d’élèves interpelle le secrétaire exécutif de l’Education catholique, la direction de l’Enseignent privé du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation afin de ramener la quiétude au sein de cette école pour sauver l’année académique qui tire à sa fin dans quelques semaines. L’image de l’Eglise catholique est aussi engagée, d’où l’appel au Cardinal afin de veiller à la notoriété de l’école catholique qui a fortement contribuer à la formation des cadres de notre pays.
Il faut mettre un terme aux nombreuses cotisations au sein de l’école, frein à l’éducation de base pour les parents dont les moyens financiers sont modestes.
La direction, le comité de gestion et le bureau des parents d’élèves doivent sauver l’image de cette école en acceptant de dialoguer pour arrêter une solution acceptable de tous.
A.D.
Correspondance particulière