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L’association Akwaba culture dirigée par Isabelle Kassi Fofana a procédé au lancement de la 9ème édition du Prix ivoire pour la littérature africaine d\'expression francophone, le  jeudi 3 mars 2016, à la salle de conférence du ministère de la culture au Plateau.

 

Lors de ce rendez-vous culturel, l’écrivaine Regina Yaou, soutenue par certains collègues écrivains ont plaidé auprès de Orange Côte d’Ivoire, sponsor officiel du prix d’aider l’association Akwaba culture à installer des bibliothèques dans les écoles afin de susciter le goût de la lecture chez les apprenants au détriment  de la construction ou réhabilitation des terrains de sports dans les établissements.

 

Face à ce plaidoyer, les organisateurs du Prix Ivoire ont éclairé la lanterne de Regina Yaou et ses camarades que ce projet a été initié par un autre opérateur de téléphonie mobile selon les informations qu’ils ont recueillies dans les écoles visitées.

 

Et c’est pour éviter le chevauchement que le sponsor du Prix Ivoire a décidé de réhabiliter ou construire des terrains de sport pour permettre aux élèves de pratiquer des disciplines sportives sainement.

 

Outre cela, Isabelle Kassi Fofana a dévoilé le contenu de la 9ème édition du Prix Ivoire. A l’en croire, c’est le 12 novembre prochain que l’on connaîtra lors d’un déjeuner, le successeur de la romancière haïtienne Kettly Mars, lauréate de la 8ème édition du prix.

 

Elle a invité les Ivoiriens à s’approprier ce prix qui est ouvert à tous les pays francophones.

 

A sa suite, Adeline Coulibaly, représentante d’Orange Côte d’Ivoire a soutenu que la promotion de la littérature fait partie des activités culturelles que sa structure accompagne.

 

Et c’est la raison pour laquelle, depuis quelques années, cette maison de téléphonie mobile est partenaire à cette activité.

 

« Nous accompagnons tout ce qui est relatif à l’excellence. Aussi, les questions relatives à l’éducation des jeunes nous préoccupent-elles. Et c’est avec fierté que nous accompagnons l’association Akwaba culture dans sa quête de susciter la lecture chez les jeunes », explique-t-elle.

 

Quant à Henri N’Koumo, directeur du livre et de la lecture, il a relevé que le ministère de la Culture se réjouit de l’activité de l’association Akwaba culture.

 

« C’est un prix qui a grandi et il s’est élargi à d’autres espaces. Il faut que ce prix nous fasse venir à chaque édition de grands noms de la littérature. Pour qu’ils s’imprègnent de ce qui ce fait ici surtout partager leur expérience avec nos écrivains », fait-il savoir.

R. Konan