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L’affaire Karim  Keita  semble avoir  pris une autre dimension et se complique davantage par le fait des mesures d’interdiction dont il fait l’objet de la part des États-Unis pour de corruption et d’atteintes aux droits humains. Ces  mesures nuisibles à  l’avenir  politique  extérieure du   sieur Keita réconfortent   visiblement les démarches des autorités maliennes qui lui avaient émis un   mandat d’arrêt  international pour non seulement les mêmes faits mais aussi son éventuelle implication dans la disparition d’un journaliste.

Dans l’ancien régime, le népotisme, la corruption, et l’exagération suffisaient   pour certains, à décrire les comportements de l’ancien député et président de la commission de la défense à l’Assemblée nationale, Karim Kéita. Par ailleurs,  au  delà  des  détournements de fonds mis à la disposition dans le cadre  de  la  loi d’orientation pour l’achat des équipements militaires, Karim Keita est incriminé également dans l’affaire du journaliste Birama Touré, disparu depuis  des années. Ce qui lui vaut un mandat d’arrêt international émis par les autorités judiciaires maliennes. En effet, dans un communiqué largement diffusé, les Etats-Unis dressent une liste de quelques personnalités  du  continent interdites de rentrer dans ce pays pour des faits de corruption et d’atteintes aux  droits humains et le nom Karim Keita est cité dans ce tableau noir. En outre, des réactions de mécontentements timides de celui-ci semblent encourager  indirectement et désespérément le  pays de l’oncle Sam à revoir sa  décision. Un cri de cœur qui selon des observateurs, a très peu de chance  d’aboutir tant qu’il ne se  soumettrait pas à la disposition de la justice de son pays  à fin  de tirer au clair cette affaire. Par contre, le silence  est  perceptible  du côté de la justice malienne à moins que d’autres pays occidentaux  emboitent le pas des Etats-Unis, ce qui risquerait de compliquer davantage  la situation du désormais exilé à l’international. Enfin, avec ces mesures   d’interdiction, l’avenir politique du  fils de  l’ancien   président  ne semble  pas   être rassurant et s’est désormais lancé, à travers ses sorties médiatiques,    dans une logique de victimisation. 

source: malijet