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Guillaume Soro a donné, ce jour dans sa ville natale, les vraies motivations de la juge française Sabine Khéris, en émettant, le 7 décembre dernier un mandat d’amener contre lui alors qu’il était en mission à Paris. « Elle (ndlr : Sabine Khéris) savait ben qu’elle ne pouvait pas m’arrêter. Je n’étais qu’un témoin assisté. Elle cherchait à ce que les policiers me mettent les menottes aux poignets et que les images d’un Guillaume Soro menotté fassent le tour du monde. Elle n’avait d’autres objectifs que m’humilier », a expliqué le patron des députés ivoiriens. « Je suis député, président de l’Assemblée nationale, détenteur d’un passeport diplomatique avec un ordre de mission du président de la République et du parlement. C’est cela, l’immunité absolue. Si j’avais accepté, poursuit-il, cela aurait créé un dangereux précédent pour les autres Africains. On dira que ‘’si on a pu arrêter le président de l’Assemblée national de Côte d’Ivoire, pourquoi on ne pourrait pas arrêter les autres personnalités », a fait remarquer l’ancien chef de l’ex-rébellion ivoirienne. Qui a saisi cette occasion pour condamner l’attitude de l’opposition ivoirienne qui demandait sa démission. « Au lieu de demander la démission de la juge qui veut humilier la Côte d’Ivoire, certains demandent la démission de Guillaume Soro. Que vous m’aimiez ou pas, pour l’heure, je représente une fonction, le deuxième pouvoir de la République de Côte d’Ivoire. Que certains aient la capacité de dépasser leurs instincts grégaires pour voir l’intérêt de la Côte d’Ivoire », a assené Guillaume Soro. Avant de terminer, le président du Parlement a demandé aux populations du Tchologo de prier pour la paix pour le pays et pour le président ivoirien Alassane Ouattara. C’est sur une plainte de Michel Gbagbo, fils de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, que Sabine Khéris, juge au tribunal de grande instance de Paris a lancé, le 7 décembre dernier un mandat d’amener conte Guillaume soro alors que celui-ci était en mission officielle.

A.K.