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Le mandat d’arrêt lancé par les autorités burkinabé contre le président de l’Assemblée nationale (Pan), Guillaume Soro continue de faire des vagues.

Plusieurs associations de femmes sont montées au créneau pour exprimer leur indéfectible soutien au PAN. Mobilisées comme un seul homme, ces femmes motrices du développement rappelant la triomphale marche de leurs pairs sur la ville historique de Grand-Bassam, tenaient à exprimer leur gratitude à Guillaume Soro, leader d’une jeunesse.

« S’il y a la paix en Côte d’Ivoire, c’est grâce à Soro. Si on peut circuler aujourd’hui sans être embêté, c’est encore grâce à lui », a expliqué Mme Mariam Sow, présidente de la confédération des organisations féminines africaines ( Cofa) non sans être offusqué par « le complot mal ficelé » contre Soro. Cette dérive, jette pour elle l’opprobre sur toute la classe politique ivoirienne.

La présidente de la Cofa a également encouragé les autorités burkinabè à privilégier les liens séculaires et diplomatiques entre le BF et la CI. Au Pan, elle a souhaité qu’il pardonne à ses détracteurs. « Ils ne savent pas ce qu’ils font », a-t-elle ajoute.

L’acte de grande solidarité démontré à l’hémicycle par les femmes, a été salué par Sekongo Félicien,  Conseiller de Guillaume Soro. Pour lui, cet acharnement est une attaque foncièrement inutile et ourdie contre des personnes en Côte d’Ivoire. A savoir Guillaume Soro, le chef d’état major de l’armée, le général Soumaïla Bakayoko, et le colonel Koné Zakaria.

« Zida et ses proches n’étaient pas contents de céder le fauteuil aux nouvelles autorités. Ils veulent partis et tout bruler. Le Burkina et la Côte d’Ivoire ne seront jamais opposés. Kafando et Zida n’avaient pas la faveur des Burkinabé », a-t-il dit. L’émissaire du Pan a aussi fait des révélations sur le mécontentement des Burkinabé vivant en Côte d’Ivoire et indignés par les actes de leurs autorités.

Le Conseiller du Pan s’est voulu clair quant à la situation actuelle qui, pour lui n’est pas un problème lié  au peuple burkinabé et au peuple de Côte d’Ivoire. « C’étaient des individus qui a un moment donné ont géré la transition chez eux. Ils ont voulu masqué leurs malversations de 110 millions d’euros détournés. Ils ont ourdi cette attaque contre la Côte d’Ivoire. Contre la personne du président de l’Assemblée Nationale, le général Soumaïla Bakayoko, et contre le colonel zakaria », éclaircit-il.

Avant de soutenir que c’est une distraction pour détourner l’attention du peuple burkinabé. L’ex-porte parole des FN a par conséquent exhorté les Ivoiriens à ne pas changer leur rapport de vie avec le peuple burkinabé.

« Nous nous sommes battus pour éviter qu’il y ait des comportements xénophobes en Côte d’Ivoire. Avec le Président Ouattara, les Burkinabé ne seront jamais pourchassés en Côte d’Ivoire. Ce sont nos cousins historiques qui n’ont rien à voir avec les autorités au pouvoir.  Ces gens veulent ternir les rapports entre le peuple BF et ivoiriens. Il ne faut pas leur donner cette occasion » a t-il  clarifié devant les femmes des associations.

 

Aime Dinguy’s N