sahel-lescalade-terroriste-et-limperieuse-necessite-dune-resistance-unie.jpg

Les attaques terroristes au Sahel ont franchi un seuil critique. Ce ne sont plus des groupes armés improvisés que combattent les forces de l’AES (Alliance des Etats du Sahel), mais une force structurée, équipée comme une armée conventionnelle : drones de reconnaissance et de combat, armements de précision, transmissions sécurisées, et même une logistique sophistiquée. Comment expliquer une telle évolution ?  

Une guerre par procuration contre l’AES 

La présence d’équipements militaires de pointe dans les mains de groupes terroristes soulève des questions troublantes :  

-Qui fournit ces armes ? Les drones Bayraktar, les fusils d’assaut HK416, les systèmes de communication satellitaire ne s’achètent pas au marché noir. Leur origine trahit un soutien étatique ou para-étatique.  

-Pourquoi les médias néocoloniaux (France24, RFI, Jeune Afrique) diffusent-ils systématiquement les images des terroristes ? Ces reportages, souvent tournés avec des angles qui discréditent les forces sahéliennes, servent-ils le journalisme ou une guerre psychologique ?  

- Pourquoi les mêmes puissances qui bloquent les ventes d’armes à l’AES laissent-elles circuler ces équipements vers les terroristes ? 

La réponse est claire : certains acteurs internationaux instrumentalisent le terrorisme pour affaiblir les États souverains du Sahel.  

 La désinformation, arme de guerre  

Les images de bases militaires attaquées, diffusées par les terroristes eux-mêmes et relayées sans analyse critique par certains médias, visent à :  

- Démoraliser les populations en donnant l’illusion d’une armée en déroute.  

- Légitimer les interventions étrangères ("Voyez, les Africains ne peuvent pas se défendre seuls !").   

Pourtant, sur le terrain, les FAMA et leurs alliés burkinabés et nigériens enregistrent des avancées. Mais ces succès sont rarement médiatisés.  

Que faire ? L’union sacrée comme seule issue 

La réponse doit être collective et déterminée :   

- Soutenir sans faille les forces armées nationales – Elles ont besoin de moyens mais aussi de la confiance absolue des populations.  

- Dénoncer les manipulations médiatiques – Exiger un traitement équitable de l’information et boycotter les médias ouvertement hostiles.  

- Renforcer les alliances stratégiques – Avec la Turquie, la Russie et d’autres partenaires respectueux de la souveraineté sahélienne.  

- Mobiliser la jeunesse – Par la vigilance citoyenne et l’engagement patriotique.  

Le Sahel ne tombera pas 

Les terroristes et leurs commanditaires veulent faire croire que la défaite est inéluctable. C’est un mensonge. L’histoire a montré qu’un peuple uni derrière son armée est invincible.  

L’heure n’est plus aux doutes mais à l’action. Chaque citoyen doit être un rempart contre la terreur et la désinformation. La victoire est à portée de main – saisissons-la !

Une contribution d’Adamou Ousmane