Tanguelan : Les élèves du Lycée moderne Henri Konan Bédié invités à prendre leurs études au sérieux
La grande cour du Lycée moderne Henri Konan Bédié de Tanguelan a abrité la journée récréative qui s'est déroulée, le 9 mai 25 en présence du sous-préfet de la circonscription administrative, Jean- Claude Don Melo Koua, des responsables des structures socio-éducatives, des autorités coutumières et des parents d'élèves. Pour le proviseur Dominique Tossia Tea, cette cérémonie constituait un acte décisif que prenaient leurs apprenants à l'issue de 9 mois de dur labeur. Et qu'en retour, leur rôle en tant qu'encadreurs était de leur apporter un inconditionnel soutien.
« Nos présences auprès de vous, vous procure assurance, réconfort moral et sécurité », a-t-il fait savoir.
A sa suite, le parrain André Kouacou Tano, administrateur des services financiers option finance générale, fils et cadre du département d'Agnibilekrou et membre de la toute première promotion dudit établissement qui a ouvert ses portes en 1997, a mis en avant trois faits majeurs que sont la pérennisation des générations, la promotion de l'excellence et l'éducation à la succession aux aînés. Abordant le premier fait, le parrain s'est dit satisfait et heureux de participer au renouvellement des générations. S'agissant du deuxième fait, il a avancé que faire la promotion de l'excellence, c'est renoncer à donner tout simplement dans la médiocrité. Quant au troisième fait, il a démontré que le passage de témoins doit nécessairement passer par là c'est-à-dire, se mettre en apprentissage et répondre à toute éventualité.
Il a achevé son intervention à travers des conseils prodigués aussi bien aux parents qu'à ses filleuls en ces termes.
« Sachez que l'homme a toujours été maître de son destin. Les parents dans cette lutte acharnée doivent soutenir leurs progénitures afin qu'ils réussissent dans leurs études. Il faut leur inculquer des notions de valeurs entre autres le sacrifice, le respect des aînés, le courage et la détermination ».
Aux filleuls, il a demandé de prendre les études au sérieux et de se débarrasser des tares sociales que sont l'alcoolisme, la drogue, le vagabondage sexuel. Avant de faire un clin d'œil aux ministres Pascal Kouakou Abinan le '' baobab'', la boussole du Djuablin, celui-là même qui a forgé la Jeunesse du Djuablin et d'accompagner Siandou Fofana du Tourisme et des loisirs dans sa lourde mission ministérielle.
Jean Luc Bety
Correspondant régional