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Les fans du lanceur d’alerte peuvent encore jubiler. Julian Assange ne sera pas extradé vers les Etats-Unis. Du moins pas pour le moment. C’est ce qu’il convient de retenir de la décision qui a été prise par la juge Vanessa Baraitser, à la cour criminelle de l’Old Bailey de Londres, ce lundi 4 janvier 2021. La juge avance le « risque de suicide » du patron de WikiLeaks s’il était place sous le système carcéral.

La demande d’extradition du fondateur de WikiLeaks poursuivi pour avoir publié des centaines de milliers de documents confidentiels a ainsi été rejetée ce lundi par la Justice britannique. Cette décision qui peut toutefois être modifiée lors d’un appel fait suite à plusieurs années de bataille que mène Julian Assange.

 

Mis aux arrêts depuis bientôt 2 ans en Grande Bretagne

 

En effet, il a été arrêté depuis bientôt 2 ans après avoir passé sept ans dans les locaux de l’ambassade d’Equateur à Londres. Il s’est réfugié dans les locaux de la représentation diplomatique après avoir violé les modalités de sa liberté sous caution. Il redoutait en réalité une extradition vers les Etats-Unis ou la Suède. Si Julian Assange était extradé un jour aux Etats-Unis, il s’expose à une peine allant jusqu’à 175 ans d’emprisonnement.

 

Les faits reprochés remontent en 2010

 

A partir de 2010, l’Australien avait commencé par divulguer plus de 700.000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan. Selon les accusations des Etats-Unis, le mis en cause aurait mis en danger des sources des services américains. Une des vidéos qu’il a publiées, montre une scène de tuerie des civils par des tirs d’un hélicoptère de combat américain en Irak en juillet 2007.